O'Maquis

La rencontre de deux cultures

L’un est né en Italie de parents togolais, l’autre est revenu en France après vingt cinq ans passés en Californie.

L’un a créé le premier fast-food africian à Versailles, l’autre, la mode des bistros parisiens à San-Francisco.

C’est de la rencontre improbable de ces deux passionnés de cuisine qu’est né en février 2007 le premier restaurant O’Maquis dans le centre ville de Chambourcy.

A 24 ans, Jean-Pierre Boudart quitte la France et s’installe en Californie où il restera 25 ans. Ce touche-à-tout est fasciné par les opportunités de création qu’offre le pays.

Il créé une ligne de vêtements, importe des bijoux danois, remet les croissants français au goût du jour et lance de nombreux restaurants dont le célèbre «Les Joulins» sur Fillmore street à San-Francisco.

En 1990, il créé le «Café Claude» un concept nouveau dans la ville où il restitue à l’identique l’athmosphère des bistros parisiens avec tables, chaises et bar qu’il vient chîner en France. Le succès est immédiat et la mode est lancée.

De retour en France, il s’installe au coeur du village de Chambourcy avec l’ambition de créer quelque chose de différent. Sa rencontre avec Giuseppe Dosseh lui donne l’occasion de s’enthousiasmer pour un nouveau projet.

«Je souhaite faire découvrir au plus grand nombre
cette cuisine trop peu connue qui m’a immédiatement séduit
et que nous sommes les seuls à proposer dans les Yvelines.»

Né en Italie de parents togolais, Giuseppe Dosseh arrive en France à l’âge de trois ans. Après un BEP d’électronique, il se rêve footballeur et travaille dans l’animation et le social.

En 2000, il s’installe à Versailles. L’Afrique lui manque et l’envie d’entreprendre le démange. Il fait un constat simple : la cuisine africaine, pourtant inventive et raffinée n’est présente nulle part.

Il s’installe dans un petit local de la rue du Vieux Versailles où il restitue avec soin l’atmosphère des maquis d’Afrique et invente un nouveau concept : le fast food africain.

Puisant dans ses origines multiculturelles, il conçoit un restaurant et une carte aux couleurs de ses envies et de ses ambitions.

En 2007, il rencontre Jean-Pierre Boudart et ensemble, ils créent les restaurants O’Maquis.

«Mon palais européen et ma passion pour l’Afrique
et la cuisine me permettent de proposer des plats africains modernes que personne d’autre n’a sur sa carte»